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Le Débat, n°174, mars-avril 2013

SOMMAIRE

LE TOURNANT DE LA RIGUEUR : MARS 1983 – MARS 2013

Ce mois de mars 2013 marque un anniversaire qui ne sera guère commémoré : le trentième anniversaire du changement de politique économique décidé par le gouvernement de François Mitterrand en mars 1983, un peu moins de deux ans après l’alternance de 1981. Un changement de cap connu sous le nom de « tournant de la rigueur », bien que le mot ait été à l’époque soigneusement banni par ses initiateurs. Ses conséquences ont été telles qu’il est justifié d’y revenir et de l’examiner de près, d’autant que l’actualité semble nous ramener, trente ans après, dans des parages voisins.

L’événement a été entouré d’un peu de mystère et de beaucoup de légendes. Erik Orsenna, qui était alors conseiller à l’Élysée, apporte son témoignage sur le contexte du choix de Mitterrand. Le problème principal, derrière l’état des finances publiques, était en fait celui de la parité entre le franc et le mark dans le cadre du Système monétaire européen. Jean-Michel Quatrepoint reconstitue les données du problème et analyse les effets de la défaite française dans la bataille monétaire.

Le tournant est encore trop proche pour que les historiens aient pu véritablement s’en saisir. Jean-François Sirinelli interroge les voies et la manière dont ils pourraient l’aborder.

Et si nous reprenions le même chemin ‘ Certes, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve et les circonstances sont très différentes. Néanmoins il est difficile de se défendre du sentiment que l’histoire se répète, devant les orientations que le gouvernement de François Hollande est aujourd’hui amené à prendre. Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger et Adrien de Tricornot creusent le parallèle des situations et des stratégies. La comparaison a au moins pour vertu de faire ressortir les erreurs à éviter.

– Erik Orsenna, Le choix de François Mitterrand. Entretien
– Jean-Michel Quatrepoint, Mars 83 ou comment la France a perdu la guerre monétaire
– Jean-François Sirinelli, Quelques jours en mars
– Frank Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger et Adrien de Tricornot, Mars 1983-mars 2013 : bis repetita ?

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Il est devenu difficile de donner à chacun les compétences du lire-écrire-compter

Entretien paru dans Le Monde du 21 mars 2013.
Propos recueillis par Maryline Baumard.

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), rédacteur en chef de la revue Le Débat, Marcel Gauchet est un des meilleurs analystes de la société française. En tant qu’historien et observateur, il s’intéresse à la transmission, et analyse la réforme de l’école lancée par Vincent Peillon.

La loi d’orientation et de programmation sur l’école a été adoptée, mardi 19 mars, à l’Assemblée nationale. Votre regard ?

Marcel Gauchet : Les priorités retenues me semblent les bonnes : l’école primaire, le temps scolaire, la formation des enseignants. On se focalisait depuis des années sur les difficultés du collège alors que le problème majeur de notre système éducatif se situe en amont. Le plus grave, c’est son incapacité à assurer à tous l’acquisition des savoirs élémentaires. Il est devenu extraordinairement difficile dans le monde où nous vivons de donner à chacun les compétences fondamentales du lire-écrire-compter ; alors que c’est vital pour les enfants du XXIe siècle pris individuellement, mais aussi pour la cohésion de notre société et la compétitivité du pays.

Pour la même raison, la réforme des rythmes scolaires me paraît essentielle. Il est indispensable d’optimiser le temps de classe. Je trouve incroyable qu’il soit aussi difficile de remettre une demi-journée d’école alors que personne n’en avait demandé la suppression en 2008 ! Une de ces « idées » sorties d’un chapeau dont Nicolas Sarkozy avait le secret !

Dans le même style, on peut aussi saluer la suppression de la formation des maîtres, non ?

Effectivement, on a eu droit à pire que les quatre jours. La droite portera éternellement la honte d’avoir osé faire croire que le métier d’enseignant ne relève pas d’une formation. Ce serait le seul métier dans ce cas… Alors que c’est l’un des plus difficiles qui soient aujourd’hui et qu’on sait pertinemment que les savoirs transmis aux enfants conditionnent leur vie entière. Pas seulement leur destin social, leurs possibilités humaines. J’espère que les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l’éducation seront à la hauteur du rôle fondamental qu’on est en droit d’en attendre. Les exemples le montrent : l’efficacité d’un système éducatif est fonction de la qualité de la formation de ses enseignants.

Le terme de « refondation » utilisé par Vincent Peillon vous choque-t-il ?

Le terme est en effet ambitieux. D’un côté, je ne voudrais pas dénigrer le courage politique qu’il y a à faire de l’éducation, sujet peu payant électoralement, une priorité du quinquennat. De l’autre, je pense qu’une vraie refondation demanderait d’aller plus loin dans l’identification des difficultés que rencontre l’école aujourd’hui. Par exemple sur le terrain de ce que veut dire apprendre.

Avez-vous des éléments de réponse ?

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Entretien

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Hollande est l’esclave du PS

Entretien publié dans Le Point n°2111 du 28 février 2013.
Propos recueillis par Elisabeth Levy.

Le Point : Si les Français croyaient se débarrasser de leurs problèmes en congédiant Nicolas Sarkozy, l’illusion semble avoir fait long feu. Au bout de neuf mois, faites-vous partie des déçus du hollandisme ?

Marcel Gauchet : Pour être déçu, il faut avoir espéré… Cela dit, on peut porter au crédit de François Hollande d’incarner dignement la fonction, ce qui, soit dit en passant, nous change du précédent titulaire du poste. Quelque chose avait fini par créer un climat très bizarre dans ce pays dirigé par un chef erratique qui ne savait pas distinguer son rôle officiel et sa personne. Hollande donne un visage présentable aux institutions républicaines et, en France, c’est important. De ce point de vue, la promesse est tenue : le contraste entre l’agitation de l’un et la normalité de l’autre me convient.

Autrement dit, s’il ne fait pas rêver, il est sérieux. Mais comment jugez-vous son action ?

Au total, je suis frappé par son habileté. Pour prendre un exemple récent, l’une des choses les plus difficiles qu’il ait eu à faire était le voyage en Algérie. Il s’en est admirablement tiré.

Habile, digne, tout cela est bel et bon, mais où est le « mais » ?

Le « mais », c’est que cette habileté est au service d’une absence de cap clair qui finit par créer un trouble d’un autre genre. On a l’impression qu’il recule devant la difficulté, qu’il biaise avec elle. Or les circonstances historiques rendent cette méthode de gouvernement intenable. Nous avons des démineurs quand nous aurions besoin d’artilleurs. De ce point de vue, Hollande n’est en rien un cas à part, il est dans la moyenne de ses homologues européens. A vrai dire, on chercherait en vain sur la planète un personnel politique qui soit à la hauteur de la tempête qui s’annonce. Pensez à la déception suscitée par Obama, qui est pourtant intelligent, respectable, cultivé. Mais sa capacité d’entraînement politique est nulle et on voit bien qu’il est dépassé par la situation. Plus généralement, on ne voit pas beaucoup de discours innovants émerger dans la sphère politique. Et je ne parle pas des économistes…

On a reproché à Nicolas Sarkozy de ne pas être un président littéraire. François Hollande ne l’est-il pas moins encore ?

Moins romanesque, c’est certain, et c’est tant mieux. Pour le reste, ils sont aussi peu portés à l’imagination et à la grande culture l’un que l’autre. Que voulez-vous, la prose économique et bureaucratique a enterré le reste !

En somme, de Sarkozy à Hollande, le style a changé mais, sur le fond, nous ne sommes guère avancés…

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Entretien

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Une condamnation morale et résignée du capitalisme

Entretien publié dans La Croix du 18 février 2013.
Propos recueillis par François d’Alançon.

Pour Marcel Gauchet, l’incapacité de la classe politique à répondre au défi de la crise renforce l’inquiétude des Français.

Les Français semblent toujours réfractaires au capitalisme et à l’économie de marché. Qu’en pensez-vous ?

Marcel Gauchet : C’est une caractéristique qui nous distingue mais, en même temps, seuls 26 % des Français pensent qu’il faut abandonner le système capitaliste et l’économie de marché contre 74 % qui veulent les conserver. Nous ne sommes pas à la veille du grand soir ! Ce qui est frappant, c’est le décalage entre la France qui répond : « C’est un système qui fonctionne plutôt mal mais il n’y a pas le choix. » et les autres pays. Cette appréciation morale et politique est plus significative que le degré de rejet. Si vous ajoutez la tradition catholique de l’hostilité à l’argent au poids de la tradition révolutionnaire française, on a l’explication d’une condamnation morale du système, qui n’est pas révolutionnaire, mais s’accompagne d’une résignation. Dans le contexte de crise que nous vivons, ce n’est pas si extraordinaire.

Le développement des échanges internationaux ne soulève pas non plus l’enthousiasme…

M. G. : Cela relève de la même appréciation. Cela ne va pas vers une attitude d’hostilité pratique. Le commerce n’a jamais eu une cote très élevée dans notre pays. La perception très négative des chances de la France dans le contexte international donne ce résultat. Si les Français étaient convaincus que bien qu’ils n’aiment pas le commerce, le développement des échanges pourrait jouer à leur avantage, leur opinion serait plus nuancée.
Les Français me semblent avoir un jugement assez rationnel et objectif sur le fait que leur pays n’est pas très bien placé dans la compétition économique mondiale. Pour moi, c’est plus du réalisme que du pessimisme. Cela m’inquiéterait beaucoup si les Français pensaient le contraire… Par ailleurs, il est intéressant de noter que seulement 50 % des Américains pensent que leur pays est bien placé dans la compétition économique mondiale et, pour 11 % d’entre eux, très mal placé.

L’impuissance des politiques face à la crise n’est-elle pas un facteur aggravant ?

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Entretien

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Le Débat, n°173, janvier-février 2013

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États-Unis : Après la présidentielle

L’importance des orientations du gouvernement américain pour la marche du monde n’a pas besoin d’être longuement plaidée. Comme nous l’avons fait régulièrement, nous consacrons un dossier conséquent à l’élection présidentielle qui vient d’avoir lieu. Qu’est-ce que les conditions de la réélection de Barack Obama nous apprennent sur les évolutions de la société américaine et des rapports de force politiques qui l’organisent ?

Geoffrey Hodgson souligne la nouveauté que représentent les perplexités grandissantes à l’égard de l’efficacité d’un système institutionnel présenté jusqu’il y a peu comme un modèle indépassable. Denis Lacorne revient sur la signification de l’affrontement entre les deux candidats. Mettant en perspective les scrutins de 2008 et de 2012, Vincent Michelot fait ressortir le poids continué de la crise sur les choix des électeurs. Roger Persichino analyse la montée des divisions que le vote a mise en évidence.

Nous joignons au dossier une étude de Sylvie Laurent sur une tradition minoritaire, mais vivante, de la culture américaine, celle de « l’intellectuel de gauche ». Si l’âge d’or de la contestation est derrière nous, la critique sociale ne s’est pas évanouie pour autant.

– Godfrey Hodgson, Un système politique en question
– Denis Lacorne, Obama contre Romney. Deux versions du rêve américain
– Vincent Michelot, Entre paradoxes et continuité : une élection de crise
– Roger Persichino, Le miroir d’une division

– Sylvie Laurent, Comment être un intellectuel de gauche aux États-Unis?

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Le Débat, n°172, novembre-décembre 2012

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Un tombeau pour la gauche ? Entretien avec Jacques Julliard

*

LEÇONS DE LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE

Chaque échéance électorale importante, et spécialement, en France, l’élection présidentielle, est une expérience politique singulière, dont il y a des enseignements à tirer. Celle de 2012 n’a pas failli à la règle. En voici deux illustrations.

Une campagne présidentielle, qui l’ignore, est une bataille de communication. Il s’en faut cependant que ce processus soit clair, y compris pour ceux qui le conduisent. Ses retombées pour le vainqueur, en particulier, sous forme de contraintes vis-à-vis de l’opinion, demandent à être interrogées, comme le fait ressortir Jean-Marc Benoit en comparant le parcours de Nicolas Sarkozy et les premiers pas de François Hollande.

Communication toujours, un thème de campagne peut se montrer efficace et se révéler peu approprié à la pratique du pouvoir. Le candidat Hollande a marqué un point en revendiquant une « présidence normale ». Le président Hollande, en revanche, a dû rapidement mesurer que cette définition de son rôle ne lui était pas d’un grand secours dans l’exercice de ses fonctions. Ce décalage pourrait bien avoir pour vertu de mettre en lumière une dimension du pouvoir ordinairement cachée, suggère Jérôme Batout. Par où le pouvoir en démocratie échappe-t-il à la « normalité » ?

– Communication oblige. Du candidat au Président, Jean-Marc Benoit
– Du paranormal en politique, Jérôme Batout

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Agenda

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Les évolutions de la personnalité contemporaine

Marcel Gauchet interviendra le mercredi 12 décembre 2012 de 19h à 21h à propos des évolutions de la personnalité contemporaine dans le cadre d’un séminaire intitulé  « Catégories et limites en psychopathologie. Approche historique et épistémologique »  organisé par l’École doctorale « Cognition, comportement, conduites humaines » de l’Institut de Psychologie de Paris-Descartes, en collaboration avec l’École doctorale « Cognition, Langage, Interaction » de l’Université Paris 8, l’École doctorale « Recherches en psychanalyse », ED450 de l’Université Paris 7, le CESAMES et l’IHPST (Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques).

Ce séminaire aura lieu à l’IHPST , 13 rue du Four (sonnez au 2ème étage), 75006 Paris.

Contact et inscription

Programme de l’année :
24 octobre : Bernard Granger : Les limites de l’état limite
21 novembre : Françoise Parot : La limite, un concept anthropologique et psychopathologique
12 décembre : Marcel Gauchet : Les évolutions de la personnalité contemporaine
16 janvier : Steeves Demazeux : Risque, prodrome et syndrome atténué de la schizophrénie
13 février :Sarah Troubé : Les limites de l’expérience délirante : des vécus anormaux au délire psychotique
20 mars : Daniel Widlöcher : L’état-limite comme absence de jouissance érotique
17 avril : Nicolas Amann : La problématique des limites chez l’adolescent
15 mai : Arnaud Plagnol : Ultra High Risk
14 juin : journée (…)

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Agenda

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« Sortie de la religion » – racines chrétiennes et modèles chinois

Marcel Gauchet interviendra dans le cadre de la journée d’étude intitulée « Sortie de la religion » – racines chrétiennes et modèles chinois » organisée par l’Institut Ricci, Centre d’études chinoises, le jeudi 6 décembre 2012 de 9h30 à 19h à l’Auditorium, Centre Sèvres, 35bis rue de Sèvres, 75006 Paris.

Cette journée sera consacrée aux inventions et productions religieuses de la modernité.

Selon Marcel Gauchet, le christianisme est la « religion de la sortie de la religion ». Cependant pour certains sinologues, l’évolution du fait religieux en Chine indiquerait que le christianisme ne serait pas unique en l’espèce. Il s’agit donc d’évaluer si et comment la Chine remet en cause les théories « occidentales » en sciences sociales des religions et si les religions chinoises (confucianisme, bouddhisme, taoïsme, religion locale) sont compatibles avec nos modèles théoriques, en interrogeant notamment lien social et religion en Chine et en Occident.

Programme de la journée :
9 : 30 Présentation du colloque. Allocution d’accueil de François Hominal (Institut Ricci)

Matinée : Exposés magistraux, sous la présidence d’Emmanuel Lincot (ICP)
9 : 45 Ji Zhe : État des débats théoriques en Chine sur la sécularisation et le lien social
10 : 15 Vincent Goossaert : Lien social, sacralité et religion vus de la société locale (Jiangnan, Chine)
10 : 45 – 11 : 00 pause
11 : 15 Benoît Vermander : Pluralisme religieux et espace politique : dynamiques historiques des religions chinoises
11 : 45 Marcel Gauchet : Sortie de la religion: une ou multiple

12 : 30 – 14 : 00 pause déjeuner

Après-midi : Tables rondes, modérées par Vincent Goossaert. Avec Céline Béraud, Marcel Gauchet, Benoît Vermander, Ji Zhe

« Modèles théoriques et réalités sociologiques ». Le débat sur chacun des cinq concepts-clés rendant compte de la séparation du politique et du religieux est lancé par un intervenant (10’) qui ouvre la discussion sur la façon dont le concept peut rendre compte de la réalité sociale du religieux observée dans le monde chinois et/occidental.

14 : 00 Rationalisation : débat lancé par M. Gauchet
14 : 45 Différenciation : débat lancé par Ji Zhe
15 : 30 Individualisation : débat lancé par C. Béraud
16 : 15 pause café
16 : 30 Pluralisation : débat lancé par B. Vermander
17 : 15 Déterritorialisation : débat lancé par V. Goossaert

18 : 00 conclusions

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Le Débat, n°171, septembre-octobre 2012

PUBLICATION
Revue Le Débat, n°171, septembre-octobre 2012, Editions Gallimard.
185 x 260 mm ; 192 pages

L’ANNÉE PRÉSIDENTIELLE
LES PARADOXES D’UNE ÉLECTION. Marcel Gauchet, Roland Hureaux : Un échange.
Stéphane Rozès : LE SENS DE L’ALTERNANCE. Entretien.
Éric Dupin : LE DRÔLE DE RETOUR DE LA GAUCHE AU POUVOIR.
Paul Thibaud : BILAN : DROITE DÉCONSIDÉRÉE, GAUCHE INACTIVÉE.

Bruno Le Maire : POUR UN RENOUVEAU DE LA DROITE RÉPUBLICAINE.

L’EURO, LA GRÈCE, L’ÉNERGIE
Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger et Adrien de Tricornot : LE PROTECTIONNISME POUR SAUVER L’EURO.
Sophia Mappa : POURQUOI L’EUROPE NE COMPREND PAS LA CRISE GRECQUE.
Jean-Marc Jancovici : LES LIMITES ÉNERGÉTIQUES DE LA CROISSANCE.

Robert Badinter : FIN DES LOIS MÉMORIELLES ?

ANNÉES 1960 : SOUS LE SIGNE DE LA THÉORIE
Antoine Compagnon : 1966 : ANNUS MIRABILIS.
Philippe Sollers : RÉVOLUTION ET RÉGRESSION. Entretien.
Charles Melman : L’AVENTURE LACANIENNE. Entretien.
Pierre Daix : LE PARTI EN PORTE À FAUX Les communistes, la culture, la jeunesse dans les années 1960. Entretien.
François Dosse : LA COURSE DES AVANT-GARDES. « Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ».

LES RÉVOLUTIONS ARABES ET L’ISLAM
Hela Ouardi : DE L’AUTORITÉ EN ISLAM.
Julien Loiseau : QU’EST-CE QUE LA CHARIA ?
Gilles Kepel : JOURNAL DE LIBYE.

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La maladie d’amour

L’EPhEP (École Pratique des Hautes Études en Psychopathologies) a organisé un débat le jeudi 18 octobre 2002 entre Marcel Gauchet et Charles Melman sur « La maladie d’amour », débat qui se poursuivra les jeudis 15 novembre, 17 janvier 2013, 21 mars et 16 mai au 35 bis, rue de Sèvres, 75006, Paris (métro Sèvres-Babylone).

L’enregistrement vidéo de ce débat est disponible sur le site de l’EPhEP ici : lien vers l’enregistrement vidéo.

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Agenda, Vidéos et Sons